Faux

En dehors du diabète traité par insuline, très déséquilibré ou traité par sulfamides hypoglycémiants (ou répaglinide), l’auto-surveillance glycémique n’apportera pas d’éléments améliorant le suivi. Il n’est donc pas nécessaire d’avoir un lecteur de glycémie.
Le suivi biologique consiste en la mesure de l’hémoglobine glyquée tous les 3 à 6 mois.
Cependant, une auto-surveillance peut être intéressante en cas de changement de traitement.
Il en est ainsi en France parce que la Haute Autorité de Santé et l’Assurance Maladie ont établi ces règles. Elles peuvent cependant différer dans d’autres pays.


Vrai

Une hypoglycémie reste possible en cas d’activité physique prolongée.
Il est donc préférable de réduire la dose de sulfamides le matin de l’activité ou de prévoir une collation glucidique.
De même il est souhaitable de contrôler sa glycémie avant et après l’exercice. Si la glycémie AVANT l’effort est < 0,8 g/L, le resucrage avec 20 grammes de glucides est recommandé.
20 grammes de glucides, ça représente : 4 carrés de sucres dilués, 1 briquette de 20 cL de jus de fruit ou de coca (le rouge/non-light), 2 dosettes de sirop de fruits, 2 cuillerées à café (rases) de miel/confiture.
Plus d’informations dans la partie “Insuline” du site.


Faux

La définition du diabète est biologique et correspond à une hyperglycémie chronique mesurée après 8 heures de jeun, la glycémie est supérieure ou égale à 1,26 g/L. On confirme cette analyse de sang une 2e fois avant de parler de diabète.
On peut aussi diagnostiquer le diabète lorsqu’une glycémie est supérieure à 2 g/L avec des symptômes typiques (urines abondantes et soif intense, perte de poids) ou supérieure à 2 g/L 2 heures après une hyperglycémie provoquée (test réalisé au laboratoire).
Quand la glycémie est entre 1,10 g/L et 1,26 g/L, on parle d’hyperglycémie modérée à jeun (ou de pré-diabète). Le risque de déclarer un diabète est élevé.
Parlez des mesures à initier avec médecin.


Vrai

Oui, c’est ce qu’on appelle l’hyperglycémie modérée à jeun. C’est la conséquence d’une production d’insuline insuffisante et d’une insulino-résistance, ceci indique que vous êtes à risque de développer un diabète.
La glycémie à jeun sera donc à surveiller tous les ans.
Entre-temps, il faudrait revoir votre médecin pour discuter des modifications alimentaires et du mode de vie qui permettront de réduire cette hyperglycémie chronique et repousser le risque de survenue d’un diabète.


Faux

C’est uniquement vrai lorsque l’on est sous insuline ou que l’on envisage de l’introduire !
- Si j’ai de l’insuline (ou un diabète déséquilibré), je devrais contrôler ma glycémie entre 2 et 6 fois par jour selon mon schéma d’ injections
- Si je n’ai pas d’insuline, cette mesure quotidienne est inutile (sauf suspicion d’hypoglycémies sous sulfamides hypoglycémiants (gliclazide/Diamicron, glimépiride/Amarel, glibenclamide/Daonil) ou le répaglinide/Novonorm).
Dans tous les cas, on surveille votre diabète avec la prise de sang tous les 3 à 6 mois en mesurant l’hémoglobine glyquée.


Faux

En dehors de l’insuline, seuls le répaglinide (Novonorm ou générique) et les sulfamides hypoglycémiants (gliclazide/Diamicron, glimépiride/Amarel, glibenclamide/Daonil) peuvent donner des hypoglycémies dans certaines circonstances.
Avec ces médicaments, il faut être vigilant dans les situations à risque : à jeun, activité physique soutenue prolongée, fortes chaleurs. En dehors de ces situations, les hypoglycémies peuvent survenir à distance des repas, à jeun le matin ou en fin d’après-midi.


Faux

Il n’existe pas de « petit » ou de « grand » diabète. Le diabète est la conséquence d’une production d’insuline réduite et perturbée par notre pancréas et d’une insulino-résistance provoquée par un excès de graisse corporelle.
Le traitement est un trépied reposant sur l’alimentation, l’activité physique et les traitements.
L’activité physique quotidienne et une perte de 5 à 10 % du poids peuvent suffire à maintenir l’hémoglobine glyquée sous les 7 % (cible pour la plupart des personnes).
Le diabète est alors « contrôlé par les mesures hygiéno-diététiques ».
Au-delà, on protège les organes de l’hyperglycémie en ajoutant des traitements par voie orale ou injectable.


Faux

Quand on parle d’insulino-dépendance, cela signifie que notre corps ne produit plus assez d’insuline pour nous maintenir en bonne santé. Mais ceci peut arriver dans différents types de diabètes.
Le type 2, c’est celui qui survient progressivement avec l’âge, l’inactivité physique, les kilos en trop et une part d’hérédité familiale.
On le différencie du type 1, qui arrive brutalement, souvent avant 40 ans (mais peut survenir à tout âge). Il est dit « auto-immun ».


Vrai

C’est fréquent au début. Elle est donc débutée à toute petite dose (500 mg), 1 fois par jour, à prendre pendant ou à la fin du repas, avec ensuite une augmentation progressive. Le corps a ainsi le temps de s’y habituer.
La metformine est très importante car il s’agit du médicament oral le mieux étudié et il reste efficace à tous les stades du diabète.
Une activité physique régulière et la correction d’un surpoids sont tout aussi importants.


Vrai

En rendant notre corps plus sensible à l’insuline, la metformine fait baisser la glycémie et contribue ainsi à protéger les organes des méfaits de l’hyperglycémie chronique.
Une activité physique modérée quotidienne et la correction d’un surpoids sont tout aussi importants.


Vrai

La metformine est efficace sur la diminution de l’hyperglycémie chronique, elle participe à lutter contre l’insulino-résistance présente dans le diabète de type 2 et limite la prise de poids sous insuline. Elle réduit aussi la survenue des complications de micro-angiopathie (atteinte oculaire, rénale, neuronale) mais aussi sur les événements cardio-vasculaires (infarctus, artérite). Un impact favorable sur la réduction de certains cancers a été également démontré.
C’est pour ces multiples qualités qu’elle est utilisée largement et ce tout au long de la maladie.


Vrai

Dans le diabète de type 2, traiter la cause, c’est-à-dire l’excès de graisse corporelle qui perturbe l’action de notre insuline est primordial. Une perte de poids de 5 à 10 % améliore significativement le contrôle glycémique.
De même, une activité physique d’intensité modérée contribue au contrôle du diabète (baisse de l’HbA1C de 0,6 %) et au maintien de la masse musculaire qui conditionne les dépenses énergétiques (métabolisme de base).
Le maintien d’une bonne masse musculaire participe au contrôle du poids.


Vrai

L’HbA1C est le reflet de la glycémie moyenne des 3 derniers mois. 7 % d’HbA1C correspond à une glycémie moyenne de 1,56 g/L.
Ce seuil s’est révélé optimal pour préserver la santé chez des personnes avec un diabète.
Néanmoins, cet objectif est adapté à chaque personne en fonction de l’ancienneté du diabète, de l’âge et des problèmes de santé. La cible d’HbA1C peut ainsi varier de 6,5 à 9 %.


Vrai

Ces 2 types ont été inventés pour copier le fonctionnement du pancréas.
Notre corps a besoin en permanence d’une petite dose d’insuline, c’est la lente qui remplit ce rôle. On parle de « basale ».
Ensuite, certaines personnes ont besoin à chaque repas d’une injection. C’est la rapide, et on parle de « bolus » puisqu’elle agit rapidement et très fort.
Certaines insulines sont pré-mélangées ou « mixées », elles contiennent des proportions variables de lente et de rapide.


Faux

Le recours à l’insuline fait partie de l’évolution naturelle du diabète de type 2. Il n’est en aucun cas une punition à cause d’un traitement mal géré auparavant, un échec personnel ou une aggravation de l’état de santé.
A tous les stades du diabète, le traitement consiste aussi en une alimentation équilibrée et une activité physique régulière.


Vrai

L’hyperglycémie chronique qui définit le diabète, abîme les parois des vaisseaux sanguins. Les organes avec des petits vaisseaux sont particulièrement touchés, comme le rein, la rétine ou les petits nerfs de la sensibilité et la douleur. En réduisant le niveau de glycémie, on protège ces organes.
La protection cardio-vasculaire est assurée par l’activité physique régulière, l’arrêt du tabac, le contrôle du mauvais cholestérol et des médicaments protecteurs.


Vrai

En ramenant la glycémie moyenne sous le seuil de toxicité (défini pour chaque personne), les traitements anti-diabétiques réduisent les conséquences de l’hyperglycémie chronique. Il y a donc moins de nouvelles lésions et les lésions existantes peuvent en partie être stabilisées.